L'agglomération de Montpellier, qui jouit d'un secteur tertiaire développé, voit se former sur son territoire un vaste tissu d'entreprises autour du numérique. Et ça ne date pas d'hier ! IBM France y est implanté depuis 1965, rejoint en 1993 par Dell. La métropole bénéficie d'un écosystème diversifié ; elle encourage l'éclosion et la croissance des startups, grâce à des dispositifs tels que l'incubateur BIC (Business and Innovation Center) et sa pépinière Cap Omega. Ce réseau d'entreprises est en lien avec la recherche universitaire, notamment grâce à certaines entités implantées localement comme L'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique), le Lirmm (Laboratoire d'informatique robotique microélectronique de Montpellier) ou l'Institut d'électronique du Sud.
C'est donc tout naturellement que l'agglomération a été la première à se porter candidate au label French Tech le 13 février dernier. Ce label, ancienne initiative Quartiers Numériques, a été annoncé lors de ses vœux par Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée de l'économie numérique. Il permettra d'identifier les écosystèmes urbains dynamiques et favorables à l'émergence de fleurons du numérique français, et est assorti d'un fond de 215 millions d'euros qui permettront de promouvoir l'initiative à l'échelle internationale et d'investir dans des initiatives privées (programmes d'accélération).
La tenue de rencontres Drupal mensuelles à Montpellier, auxquelles assistent entre dix et vingt personnes, puis l'organisation du drupalcamp, s'inscrivent dans ce climat favorable aux acteurs du numérique : il allait donc de soi que le drupalcamp Soleil 2014 soutienne l'initiative French Tech Montpellier.
Ailleurs sur le Web :
- Montpellier, candidate au label French Tech (Kaliop) ;
- blog de soutien à l'initiative French Tech Montpellier ;
- la French Tech Montpellier sur Twitter, Facebook et Google +.